La puberté joue un rôle important en plongée, notamment en ce qui concerne les oreilles et l’équilibrage de la pression.
Chez les adolescents, certaines particularités anatomiques et physiologiques peuvent rendre les oreilles plus sensibles aux problèmes de plongée.
1. Changements liés à la puberté
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Croissance rapide : pendant la puberté, la taille et la forme des trompes d’Eustache (les conduits reliant l’oreille moyenne au nez) se modifient. Elles peuvent parfois être plus étroites ou moins souples, ce qui complique l’équilibrage.
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Fluctuations hormonales : elles peuvent influencer la muqueuse nasale et favoriser de petites inflammations ou congestions, même sans rhume.
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Activité sportive intense : les ados font souvent plus de sport, ce qui augmente le risque de petites infections ORL ou de traumatismes qui perturbent l’égalisation.
2. Risques spécifiques
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Barotraumatisme de l’oreille moyenne : si la trompe d’Eustache ne s’ouvre pas bien, la pression augmente sur le tympan et peut causer douleur ou lésions.
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Otites : les jeunes plongeurs sont parfois plus sujets aux otites externes ou moyennes, surtout si l’oreille reste humide ou si le conduit auditif est plus étroit.
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Sensation d’oreille bouchée après la plongée : plus fréquente si l’égalisation a été difficile.
3. Prévention et bonnes pratiques
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Éviter de plonger en cas de nez bouché ou d’allergies actives (rhume, sinusite, rhinite saisonnière).
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Apprendre tôt les techniques d’égalisation : Valsalva douce, Frenzel ou Toynbee, pour éviter de forcer.
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Faire l’égalisation très tôt et souvent dès la descente.
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Rincer les oreilles à l’eau douce après chaque plongée pour limiter les risques d’otite externe.
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Consulter un ORL si un ado a des douleurs récurrentes ou des difficultés à compenser.
💡 Dans certaines écoles de plongée, on recommande une évaluation médicale spécifique pour les jeunes en période de croissance rapide, car leurs oreilles peuvent être plus sensibles aux variations de pression.
